Ma pratique

La première chose est que je fonde ma pratique psychothérapeutique avant tout sur la relation que j’ai avec mes patients. C’est avec l’autre que l’on se soigne, et dans ce sens, je m’attache à construire un espace bienveillant, authentique et chaleureux, à l’écoute de mes patients, pour qu’ils se sentent le plus en sécurité possible et accompagnés de façon humaine et accessible.

Ma pratique est dite intégrative, c’est-à-dire que je m’appuie, pour exercer mon travail, sur différentes théories psychothérapeutiques, comme celles utilisées dans la psychanalyse, dans la thérapie cogntivo-comportementale, en thérapie familiale, voire dans les thérapies psycho-corporelles. J’en utilise les outils et les méthodes, en m’attachant à co-construire avec mes patients un cadre sécurisant et bienveillant, à l’écoute de leurs besoins.

Ma pratique repose entre autres sur :

la psychothérapie humaniste, où le patient est au centre de la thérapie. Je reste en lien avec ma propre humanité, mon authenticité et la met au service du patient. Ni le thérapeute, ni le patient ne sont des magiciens. Il s’agit avant tout d’un travail collaboratif, main dans la main. Ce travail peut s’avérer parfois difficile ou douloureux, toujours bouleversant. Mais l’objectif est d’aider mon patient a accédé à une plus grande autonomie, un sentiment de sécurité et la joie d’être au monde,

la thérapie transculturelle et existentielle : la culture, les valeurs et les modes de fonctionnement de la personne que j’accompagne sont respectés et partagés de façon bienveillante, ils ne sont remis en question que si le patient en exprime le besoin. La culture et les grandes questions universelles, comme la mort, la liberté, la solitude, la recherche de sens, représentent des fondations qui organisent notre pensée et notre rapport au monde. Elles nous sont essentielles et participent bien évidemment au processus thérapeutique.

la systémie : le patient, tout comme le psychothérapeute font partie de plusieurs systèmes, la famille, la société, le dispositif thérapeutique… Les influences y sont multiples et réciproques. Si le patient change, son environnement et ses relations changent aussi,

les neurosciences : la capacité de l’être humain à se penser, à se décentrer de lui-même pour s’observer ou se protéger d’une trop grande souffrance est un de ses super-pouvoirs. Les neurosciences ne cessent d’en démontrer les incroyables bénéfices, mais aussi les pièges que ce super-pouvoir implique. Son utilisation en conscience en est une des clés.

L’attachement et la régulation émotionnelle : nous ne cessons d’apprendre, au cours de notre existence, comment faire avec nos peurs, nos angoisses, nos tristesses ou nos colères et ce dès le plus jeune âge. Il s’agit d’un équilibre constamment re-questionné entre notre besoin de sécurité et notre besoin de vivre et d’explorer. Parfois, notre environnement familial n’a pas pu combler ce besoin de sécurité, au moment de notre enfance, c’est-à-dire au moment où nous en aurions eu le plus besoin. Nos parents n’étaient pas disponibles, ou malades, ou maltraitants, toxiques. De ce fait, la façon dont nous réagissons aux évènements de vie, à nos émotions s’en trouve perturbée. Un des objectifs de la psychothérapie est de venir réparer et retrouver cet équilibre dont nous avons besoin pour vivre et devenir pleinement qui nous sommes. Oser être soi, sans se sentir en danger.